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Sud-Kivu : les rares espaces verts encore visibles il y a 10 ans à Bukavu disparaissent les uns après les autres

28/06/2019

Plusieurs rapports des Nations Unies et des différentes organisations environnementales ont démontré que les déboisements des forets sont à la base des perturbations climatiques sur toute la planète terre, pourtant des phénomènes de déboisement continuent leur progression avec tous les risques que ceux-ci présente à l’humanité.

Pendant que plusieurs campagnes dits de reboisement sont prêchés sur la défense de construction sur des sites  « impropre à la construction », pour que ça soit les arbres qui y soient plantés envie d’essayer de redonner à la ville sa couleur et son climat de son ancien temps, il est aujourd’hui difficile de comprendre que certains sites soient à nouveau exposé à l’exploitation.

Actuellement plusieurs sites peuvent encore être considérés comme réserve de l’oxygène de la ville de Bukavu, étant donné que les arbres constituent la principale source de cet élément indispensable à la respiration humaine.

Plusieurs questions restent alors sans réponses, quant à la protection des rares espaces dont dispose encore dans le chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Ville de Bukavu), une ville qui ne cesse du jour le jour  à perdre sa verdure, et cela en dépit des sensibilisations dont les organisations concernées passent à la population.

Des menaces de la flore urbaine sont donc visibles dans différents coins de la ville. C’est le cas du  déboisement dans la colline de l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR), où depuis un temps des travaux de construction d’une paroisse catholique ont débuté dans ladite colline, occasionnant des abattages d’arbres sur le site jadis inexploitable, au vue et devant les autorités urbaines.

Selon certaines sources, Cet espace était réservé pour la plantation des arbres afin de soutenir les bâtiments de l’institut  Supérieur de Développement Rural contre les phénomènes d’éboulement et des différentes sortes d’érosion.

Suivant les normes urbanistiques, le site de l’ISDR était déclaré impropre à la construction par les experts dans la protection de l’environnement.

La construction sur ce site est donc qualifiée comme ne menace sur un espace vert d’une ville qui a pourtant perdu pendant plus des vingt déjà un pourcentage élevé de ses sites auparavant colonisés par des petites forêts.

Cette destruction de la flore conduit donc à plusieurs conséquences notamment à :  la grande problématique  liée à l’accroissement de l’érosion sur la pente de cette colline, une réalité qui a déjà fait ses preuve dans les voisinages avec la menace de l’érosion sur la pente de l’Institut  Technique Fundi Maendeleo ( ITFM) où cette école aujourd’hui constitue un danger publique pour les élèves qui la fréquentent.  L’absence d’arbres peut donc exposer le sol à être érodé et occasionner en plus une dégradation sur le site, jusqu’à rendre la vie difficile aux habitants de l’aval (sur le pied de la colline).

Il y aura également la perte de la biodiversité, notamment différentes espèces d’oiseaux, sans compter des insectes qui trouvent un habitat dans cette brousse. Quand le sol est nu, il est plus exposé disent les pédologues, cependant d’autres catastrophes naturelles ne sont pas inévitables lorsqu’ un pareil cas se présente.

Plusieurs autres sites impropres à la construction sont malheureusement menacés dans d’autres parties de la ville, notamment le site de la pente Elakate (aujourd’hui envahi par des constructions anarchiques au détriment des arbres), les arbres de l’Institut Supérieur Pédagogique quant à eux n’existent carrément plus, ou encore d’autres sites dans la ville.

Face à cette confusion sur la gestion des ressources naturelles entre d’une part, les environnementalistes avec des projets de reboisement et d’autres parts  des services de l’état qui consistent à octroyer des parcelles aux particuliers notamment la cadastre, ou encore titre foncier. Comme le disent certains observateurs, il faut choisir entre construire la ville ou protéger son environnement. Ces deux approches peuvent aboutir à deux résultats contradictoires dans l’avenir. « l’ homme est le seul responsable de son propre destin dit-on,  et c’est lui qui choisit l’environnement dans lequel il veut vivre, d’où il doit en être responsable », disent les protecteurs de l’environnement. 

 

Source : Laprunelleverte, via IMCongo.com