Les propriétaires des titres immobiliers de la ville de Kinshasa procèdent ces dernières années à la vente des parcelles morcelées pour tirer un grand profit par rapport à la vente d’une parcelle entière, a-t-on constaté à travers la ville.
Ce mode de vente, indiquent certains habitants, n’est ni encadré par le gouvernement à travers les Affaires foncières, ni réglementé par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat.
Le phénomène « morcellement » a créé un surpeuplement dans les rues et quartiers de la ville.
« Une parcelle de 20 m sur 20 est morcelée en trois parcelles de 6 à 7 m. Les nouveaux propriétaires préfèrent construire en hauteur pour abriter leurs familles respectives d’au moins 24 personnes, soit 8 personnes par nouvelle parcelle. Cette situation a entrainé le disfonctionnement dans la desserte en eau et en électricité. Les deux sociétés sont appelées à augmenter leurs capacités de desserte afin de répondre aux besoins exprimés par la population », a indiqué un urbaniste contacté à ce sujet.
Cette situation été plus remarquable dans les communes autour du centre ville, notamment Kinshasa, Barumbu, Lingwala, Kasa-Vubu, Kalamu, avant de s’étendre à d’autres municipalités.
L’urbaniste en appelle au gouvernement pour réglementer la vente des parcelles en fixant la limite des superficies à morceler, soulignant que les morcellements constituent l’une des causes du banditisme urbain, des inondations et de la contamination.
ACP/MCN, via mediacongo.net
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