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Kinshasa : des constructions modernes dans un système d’urbanisation dépassé

28/10/2019

Les dernières pluies qui se sont abattues dans la capitale ont démontré combien l’assainissement de la capitale congolaise y est perturbé, sinon détruit, parce qu’il n’a jamais été réaménagé ou amélioré suivant l’évolution des choses dans la ville! 

La ville province de Kinshasa ne cesse de s’étendre et de voir sa démographie s’accroître chaque jour de manière brutale et incontrôlée. L’exode rural en est d’ailleurs l’une des causes. Pour l’heure, l’agrandissement de la capitale, sans respect des normes, et sa croissance démographique très accélérée ne sont pas pris en compte pour aménager et améliorer le système d’assainissement de Kinshasa qui est perturbé, voire détruit. Désormais, Kinshasa est une ville au système d’urbanisation totalement dépassé, envahie par quelques constructions modernes, sans oublier de nombreuses constructions anarchiques. Ces dernières constructions sont, parfois, placées sur des collecteurs et autres canalisations d’eaux.

Conséquences, il y a des coins dans la capitale qui sont, à chaque pluie, submergés par les eaux. Sans oublier qu’elles provoquent aussi des érosions en emportant maisons et autres écoles dans des quartiers qui sont surtout mal urbanisés, ainsi que ceux qui ne sont pas aménagés suivant l’évolution des choses, par la faute notamment des autorités.

Les dernières pluies qui se sont abattues dans la capitale sont une parfaite illustration. Elles ont démontré combien ce système d’assainissement à Kinshasa est perturbé, sinon détruit, sans compter aussi la croissance démographique brutale et incontrôlé!

Kinshasa a été construite en grande partie par les colonisateurs qui y avaient mis un système d’assainissement répondant aux normes à cette époque. Plus de 60 ans après, ce système d’assainissement n’a pas évolué en ce qui concerne notamment la canalisation d’eaux par égouts, caniveaux et autres collecteurs. Il n’a pas été aménagé ni amélioré en tenant compte de l’évolution de la ville. Surtout que la ville ne cesse de s’étendre et connaît une croissance démographique très rapide.

Au centre-ville, dans la commune de la Gombe, par exemple, les travaux d’élargissement de la chausse du boulevard du 30 juin réalisés, à l’époque par les entreprises chinoises, avaient détruit des égouts et plusieurs autres moyens de canalisation des eaux, qui étaient pourtant bien installés et construits. Certains ont été même enfouis dans le sol, mais n’étaient pas  souvent curés.

Ce système d’assainissement, notamment celui de la canalisation des eaux, permettait d’évacuer rapidement ces eaux vers le fleuve Congo. Certains coins de cette commune de la Gombe gardent encore ce système d’assainissement, mais il  n’est pas aménagé suivant la construction des nouvelles bâtisses, de plus en plus nombreuses dans cette partie huppée   de la capitale congolaise.

Aussi, la plupart des communes de Kinshasa ont commençé à recevoir des constructions moins modernes vers les années 50. Parce que dans certains vieux quartiers (Barumbu, Kinshasa, Lingwala, Kintambo,…) de la capitale, de nombreuses maisons ont été construites en argile et ont disparu il n’y a pas longtemps.

Le lancement à Kinshasa de l’opération «Kin Bopeto» est une bonne initiative, mais ne peut pas réussir à résoudre tous les problèmes de la capitale, notamment celui de la canalisation et de l’évacuation rapide des eaux dans une capitale grande et cosmopolite qui a connaît une croissance démographique très accélérée. Il faut ainsi repenser le système d’assainissement de Kinshasa afin de cesser de voir certains coins de la capitale détruits par les érosions et submergés par les eaux.

 

 

 

Source : La Tempete des tropiques, via IMCongo.com