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Spoliations des parcelles, persistance des réseaux maffieux à Limete : Félix Tshisekedi appelé à frapper fort !

17/10/2019

Multiplicité des titres fonciers sur une même concession. Trafics d’influence. Menaces et autres tracasseries judiciaires. Alors que les faits, depuis 2002 jusqu’à 2012, retracent l’affaire autrement.  Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, sur toute la ligne, depuis son investiture, le 24 janvier 2019,  affiche la détermination à combattre avec acharnement  la corruption, à en en finir avec la justice à plusieurs vitesses, à enrayer des procès iniques et  des montages grossiers et, surtout, à bannir  l’impunité,  est appelé à frapper fort pour démanteler des réseaux maffieux parmi ceux qui écument encore  des pans entiers des affaires foncières. A Limete, par exemple,  la spoliation des parcelles et  la persistance des conflits aux contours flous font bon ménage. Les Magistrats, ceux-là même qui, normalement, ont été appelés, dès  cette nouvelle  rentrée judiciaire, à sortir de la gangrène de la corruption et des faux en écritures, s’y  complaisent et jouent aux manœuvres dilatoires au détriment des innocents sacrifiés ainsi  sur l’autel des intérêts personnels. 

Ici comme ailleurs, plus rien ne va, en témoigne la pression portée aujourd’hui même par le Comité Laïc de Coordination, dans sa croisade contre la corruption, l’impunité et l’impuissance de la justice dont une marche est annoncée, du reste, pour ce samedi 20 octobre 2019. Si bien qu’une vraie cure de jouvence allant  dans le sens d’initier des  réformes profondes, des enquêtes minutieuses,  devient l’unique recette devant permettre d’amorcer, avec précision,  la vaste opération de nettoyage des  écuries d’Augias.  

Limete, le nouveau  ventre mou de la  bourride… 

Décidément,  Félix Tshisekedi  a du pain sur la planche dans son combat visant l’instauration d’un Etat de Droit en RDC   par le changement des  mentalités, surtout dans le secteur de l’immobilier.

Aux dernières nouvelles, les statistiques renseignent que 80% des conflits judiciaires qui traînent devant les Cours et Tribunaux sont relatifs aux conflits parcellaires.

D’ailleurs, la situation devient plus complexe lorsqu’on retrouve que  des hautes personnalités politiques, des cadres de l’Administration Foncière et même,  des Magistrats sont, eux aussi, impliqués  dans ces  réseaux  des  spoliateurs des maisons des  paisibles citoyens.

La Société Cristie clouée au pilori 

Une société dénommée CRISTIE s.a.r.l. ayant pour Associés,  un sujet Indien, son épouse de nationalité congolaise et leurs enfants, est propriétaire de la parcelle n°16.998 du plan cadastral de la Commune de Limete, située sur la 8ème Rue, Quartier Industriel.

Ses droits de propriétaire sont couverts, pourtant,  par le certificat d’enregistrement Vol.AMA 119 Folio 190 du 28 août 2012.

Elle occupe cette parcelle depuis cette année jusqu’à ce jour et la société SOEXFORCO qui la lui avait vendue,  l’avait occupée à son tour de façon continue depuis l’année 2002.

Mais voilà qu’aujourd’hui, une femme nommée Kembi  Balu  Joséphine surgit et soutient qu’elle serait, elle aussi,  propriétaire de la parcelle occupée par la société CRISTIE S.A.R.L. et que cette parcelle porterait le numéro 732 et non plus,  le numéro 16.998.

Pis encore, des sources mieux éclairées laissent entendre qu’elle serait  même soutenue,  dans ses affirmations et autres démarches,  par un certain Robert Kalombo  wa  Kalombo, Chef de Division Urbaine du cadastre  à la circonscription foncière de Limete.

Pour soutenir ses prétentions, elle  brandit un certificat d’enregistrement Vol.ALN 9 Folio 154 établi,  le 16 octobre 2018, sur base d’une simple demande de terre écrite par son Avocat  qui était,  curieusement,  au même moment des faits,  Conseiller au Cabinet du Ministre des Affaires Foncières, du temps de  LUMEYA-DHU-MALEGI.

Deux jours plus tard, soit le 18 octobre 2018, cette dame a saisi le Tribunal de Grande Instance de Matete sous R.C.32.3 15 en assignant un inconnu. Ce  tribunal va siéger le 23 octobre 2018, et va prononcer son jugement six jours plus tard, soit le 29 octobre 2018, un jugement par défaut assorti de la clause exécutoire et c’est sur base de ce jugement qu’elle a tenté de déguerpir la société CRISTIE S.A.R.L.

Sécurité  des investisseurs étrangers

Dans le cas d’espèce,  Félix Antoine Tshisekedi  est  tenu de passer aux actes,   pour  mettre fin à l’errance des   spoliateurs d’immeubles des  paisibles citoyens et promouvoir l’émergence  d’une justice équitable en RD. Congo.

Agir autrement, contribuerait à éloigner, de manière remarquable,  les investisseurs étrangers qui, pourtant,  sont  disposés à contribuer à l’essor merveilleux de ce  pays.

Donc, la sécurité judiciaire et juridique est un des indicateurs clés dont ces investisseurs étrangers, à l’instar de ce sujet indien,  un des Associés de la  société  CRISTIE,   ont besoin pour répondre massivement à son appel en vue de s’impliquer  dans les efforts en cours pour  la relance économique,  la reconstruction nationale  et  l’exploitation adéquate des ressources naturelles et, même, minières, pour bâtir, enfin,  un Congo-Kinshasa plus beau qu’avant.

 

Source : La prospérite, via IMCongo.com