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Après le ministre de l’EPSP, c’est le tour de son collègue des Affaires foncières d’être blâmé !

16/05/2018

Sous la menace des " sanctions plus sévères en cas de récidive ", Lumeya Dhu Maleghi ne peut plus signer d’arrêtés sans l’autorisation du Premier ministre.

 Après le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, c’est le tour de son collègue des Affaires foncières d’être blâmé par le Premier ministre. Selon la lettre du chef du Gouvernement datée du 7 mai courant, le ministre Lumeya est coupable d’avoir signé et pris quantité d’arrêtés et de décisions ayant porté atteinte aux droits légitimes des personnes physiques et morales. Et Bruno Tshibala de faire remarquer à son ministre que ses rappels à l’ordre verbaux n’ont pas été suivis par ce dernier.

 D’où cette " Mise en garde" assortie de menaces de sanctions beaucoup plus sévères en cas de récidive. Le chef du Gouvernement ne s’arrête pas là. Puisqu’il décide de faire auditer tous les arrêtés ministériels signés par Lumeya Dhu Maleghi depuis qu’il est à la tête des Affaires foncières.

 Bien plus, le Premier ministre oblige le ministre Lumeya à lui soumettre désormais tout projet d’arrêté qu’il envisagerait d’initier. Le ministre des Affaires foncières est le deuxième membre du Gouvernement à faire les frais de l’ire du Premier ministre.

 Il y a quelques jours, Forum des As s’était fait l’écho d’une sévère mise en garde du chef du Gouvernement à l’endroit du ministre PPRD de l’Enseignement primaire et secondaire pour notamment " insubordination ". Là aussi, Bruno Tshibala a brandi des " sanctions plus dures " à l’encontre de Gaston Musemena en cas de récidive. Le blâme du Premier ministre à son ministre de l’EPS était consécutif à son refus d’acter l’arbitrage dans le conflit de compétences qui l’opposait à son collègue de Formation professionnelle, métier et artisanat. 

 Reste à savoir ce que recouvre le concept " les sanctions plus sévères ". En tout cas, il n’est pas dans l’intérêt de la République que le Gouvernement devienne un espace de chienlit. Même s’il est estampillé " Cabinet d’union nationale ", le Gouvernement a un chef. Il s’appelle Bruno Tshibala Nzenzhe. 




Source : Par FDA, via IMCongo.com