Le bilan très lourd de ces affrontements à l’arme blanche, rapportent des sources locales, fait état de deux morts, d’une centaine des blessés et plus ou moins cinq cent trente cases incendiées. Dépassée par cette situation devenue incontrôlable, la Police a reconnu son impuissance à rétablir l’ordre, justifie-t-elle, par manque des moyens logistiques.
Pratiquement à la même période, deux assassinats ont été déplorés dans ces deux villages voisins ; situés à environ 100 kilomètres de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Une jeune fille de quatorze ans, égorgée par des inconnus et un homme adulte qui a été torturé avant d’être enterré vivant.
Le premier bilan donné par la Société civile locale était de 528 cases incendiées et de 99 personnes blessées. Les blessés ont été acheminés vers à l’hôpital de Linga et de Rety pour de soins appropriés.
Dans cette ambiance délétère, les populations en colère se sont pris violement à certains postes de la Police nationale congolaise (PNC) et ceux des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) les plus proches ; qu’elles ont été saccagés. Une manière d’exprimer leur mécontentement vis-à-vis de ces agents de l’ordre et de sécurité qu’elles ne supportent pas la présence dans leur milieu, selon la Société civile locale.
Prises en partie, les autorités de la Police se défendent en déclarant faire face au manque criant de moyens logistiques parmi lesquels les véhicules pour se rendre dans les zones des troubles. Alors que les autorités de province rassurent que des dispositions sont en train d’être prise pour régler ce problème.
lobservateur.cd via imcongo.com
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